Voici le témoignage de cinq survivantes qui partagent leur expérience personnelle de la maladie.
Face à la maladie, les expériences sont aussi diverses que variées. Toutefois, nous trouvons un point commun à chacune de ces battantes : la ténacité. À l’occasion du mois de la sensibilisation au cancer du sein, ces cinq incroyables survivantes partagent leur expérience.
« Un tatouage après mon opération »
Margo Burgers, 66 ans, Directrice funéraire
« Je détestais la cicatrice sur mon sein droit à la suite d’une lumpectomie. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de la masquer avec un tatouage en forme de lèvres. C’était ma manière de donner à mon corps tout mon amour. J’admets que c’était douloureux, mais ça en valait la peine ! En 2008, l’annonce de mon cancer a été un réel électrochoc. Depuis lors, j’ai voyagé au Japon et j’ai traité ma cataracte. Chaque fois que je vois mon tatouage, j’ai le sourire aux lèvres. »
« Mon corps, ma fierté »
Alex King, 52 ans, Assistante enseignante et bénévole
« Lorsque l’on m’a diagnostiqué un cancer du sein droit, et après la lumpectomie, la chimiothérapie et la radiothérapie, je me suis inscrite comme bénévole au sein du centre de recherche de lutte contre le cancer, au Royaume-Uni. Ils m’ont alors demandé de participer à un shooting photo dans mon plus simple appareil afin de promouvoir la journée mondiale contre le cancer, avec les rubans de sensibilisation, entre autres. Cette action faisait partie de la journée mondiale de lutte contre le cancer pour l’année 2016. Je souhaitais montrer ô combien j’étais fière de mon corps. Ma participation à cette campagne de sensibilisation au cancer du sein m’a permis de me sentir investie et forte. »
« Reporter les choses au lendemain ? Très peu pour moi désormais ! »
Anita Neilson, 51 ans, étudiante en doctorat
« Il y a onze ans, j’ai découvert que je souffrais d’un cancer du sein. Après la lumpectomie, la chimiothérapie et la radiothérapie, j’ai appris en 2013 que je portais le gène de susceptibilité au cancer du sein BRCA 2, et j’ai donc dû subir une double mastectomie. Depuis ce moment, j’ai participé à trois marathons et je suis actuellement en train de passer mon doctorat. Mon diagnostic est tombé trois mois après celui de Kylie Minogue… Elle est mon héroïne. J’ai écrit une comédie musicale qui raconte l’histoire fictive de deux patientes souffrant d’un cancer du sein et je l’ai mise en scène en 2014 afin de collecter de l’argent pour la recherche contre le cancer. »
« Ma reconstruction mammaire m’a permis de me sentir bien dans ma peau à nouveau »
Pauline Johnston, 71 ans, retraitée
« À l’âge de 55 ans, j’ai subi une ablation de mon sein droit et des ganglions. Ensuite, j’ai eu une reconstruction mammaire. Après 24 heures aux soins intensifs, un caillot s’est formé. J’ai donc été contrainte de repasser sur le billard. Malgré ces péripéties, la reconstruction a été la meilleure décision que j’ai pu prendre dans ma vie. J’étais ravie du résultat et, comme je venais de rencontrer quelqu’un, cette opération m’a permis de me sentir bien dans ma peau, à nouveau. »
« Mon cancer s’est annoncé comme un coup de tonnerre »
Jackie Price, 56 ans, Enseignante
« Mon cancer s’est annoncé comme un coup de tonnerre dans ma vie. Je devais subir une mastectomie du sein gauche, et les cellules cancéreuses avaient atteint les ganglions. Le traitement a été des plus difficiles, et véritablement interminable. Toutefois, ça a fonctionné, ça en valait donc la peine. Me voici maintenant, 10 ans plus tard, avec pour seules traces de la maladie quelques cicatrices et une reconstruction mammaire. J’essaie de profiter pleinement de la vie et je dis « oui » à tout – dans les limites du raisonnable, bien sûr ! »