Fuites urinaires chez la femme après 50 ans
Incontinence urinaire féminine : repérer, traiter les fuites urinaires après 50 ans
La vie c’est parfois glamour… parfois un peu moins. Mais comme je suis là pour vous donner des conseils utiles, et pas pour me cacher derrière mon petit doigt, laissez-moi vous parler… de l’incontinence urinaire chez les femmes de plus de 50 ans.
Qu’est-ce que l’incontinence urinaire chez les femmes ?
Tout d’abord, une définition. L’incontinence urinaire, c’est l’incapacité à retenir ses urines, entre les mictions. Traduction : vous avez des pertes d’urine, entre les moments où vous vous rendez aux toilettes.
C’est un ensemble de deux muscles (le sphincter) qui aide à retenir l’urine. Mais, suite par exemple à un dysfonctionnement urinaire, ou à un traumatisme, le sphincter peut être affecté. Et ce sont les femmes à partir de 50 ans qui sont les plus susceptibles de souffrir de fuites urinaires (ou d’incontinence) .
L’appareil urinaire et génital des femmes
L’appareil urinaire et génital des femmes étant intimement liés, le passif gynécologique d’une femme peut plus tard dans sa vie, influer sur sa santé urinaire et la tonicité des muscles qui retiennent l’urine. Par exemple, une épisiotomie, une naissance par voie basse d’un très gros bébé, ou d’un accouchement aux forceps… Voilà les trois types de causes d’incontinence urinaire qui peuvent affecter la femme :
- dysfonctionnement musculaire (lésion du sphincter et/ou des autres muscles du périnée). Ou résultant d'une anomalie neurologique qui affecte le sphincter et/ou la vessie.
- L' incontinence urinaire d'effort : liée à des traumatismes obstétricaux (comme ceux cités plus haut), ou au vieillissement, c’est la plus fréquente chez la femme après 50 ans.
- L'incontinence par impériosité : liée à une irritation de la vessie (infection, tumeur…), ou à une anomalie neurologique : malformation congénitale, vessie hyperactive, traumatisme de la moelle épinière...
La conséquence de l’incontinence chez la femme est l’occurrence de fuites urinaires, quand vous riez, que vous toussez, que vous soulevez quelque chose de lourd… mais l’incontinence par impériosité implique aussi des pertes urinaires la nuit, par exemple.
Et dans les cas les plus avancés, l’incontinence permanente signifie que toute l’urine est évacuée hors des moments où la personne se rend aux toilettes ; on est donc mouillée en permanence.
Faire diagnostiquer précisément votre incontinence urinaire
Bien sûr, il existe des produits adaptés pour vous aider en cas de fuites urinaires légères (Always Discreet, par exemple). Mais le premier réflexe est de consulter un médecin. Il vous questionnera en détail pour déterminer de quel type d’incontinence il s’agit, comprendre la gêne ressentie, et l’impact des fuites urinaires sur votre vie quotidienne (professionnelle et privée). Partagez avec lui toutes les informations possibles, y compris les antécédents d’obstétrique ou de chirurgie.
Sachez également que, si la femme est souvent concernée par des fuites urinaires passés 50 ans, il peut également s’agir de mictions-réflexes, qui ne sont pas vraiment de l’incontinence urinaire.
Quoiqu’il en soit, faire diagnostiquer précisément votre incontinence urinaire est essentiel ! Il existe des possibilités de traitement (rééducation, chirurgie, ou traitement médicamenteux). Alors si vous pensez faire partie de ces femmes touchées par l’incontinence urinaire, ne restez pas silencieuse ! Réellement, on peut y remédier et retrouver un confort. Courage, pas de gêne : prenez les choses en main !